SAVOIR-FAIRE DE LA

BIJOUTERIE/JOAILLERIE

Courte histoire du bijou

Le savoir-faire du bijoutier/joaillier est séculaire: les ornements corporels ont toujours existé dans l’histoire de l’humanité. Déjà au cours de la Préhistoire, nos ancêtres portaient des petits bijoux fait d’éléments naturels comme les griffes, les os, les dents ou les coquillages. Petit à petit, les perles, les pierres ou encore les gemmes firent leur apparition, puis de nouveaux métaux comme l’or. Grâce à ces découvertes, des techniques sont apparues comme l’orfèvrerie.

Les Egyptiens se paraient de bijoux aussi bien de leur vivant qu’après leur mort. Un véritable caractère sacré leur était attribué et cette particularité a poursuivi son chemin à l’époque médiévale avec les iconographies religieuses. Dès la Renaissance, les inspirations artistiques ont changé. Les bijoux profanes aux motifs naturels comme les feuilles, les fleurs ou encore les fruits sont apparus. Au XVIIIe siècle, la joaillerie était au sommet de son apogée.

Au cours de la première Révolution Industrielle, le marché du bijoutier/joaillier s’est modifié. En effet, le bijou s’est démocratisé grâce à la production en série. Pendant les Guerres Mondiales, l’or était mobilisé incitant l’utilisation de métaux moins précieux comme le cuivre ou le laiton. Depuis, le bijou fantaisie fait son chemin, mais l’histoire s’écrit encore où ces objets d’art deviennent de véritables accessoires de mode.

La joaillerie

Lorsque l’on parle du savoir-faire du bijoutier/joaillier, il est nécessaire de différencier les deux. En effet, même s’ils semblent proches ils demeurent en réalité bien différents.

La bijouterie correspond à la création de bijoux avec tous types de matériaux, qu’ils soient précieux ou non. L’artisan exploite de l’or, de l’argent, du platine, du laiton, du cuivre ou d’autres matières synthétiques, et ses pièces sont réalisées en grand nombre. Le joaillier, à l’inverse, crée en série limitée voire en pièce unique. Il met en valeur les pierres avec des montures en métaux précieux.

Chez le joaillier, chaque pièce réalisée par l’artisan fait au préalable l’objet de recherche puis d’un dessin. Cette illustration représente l’objet intégral avec le choix de matériaux et des pierres. Grâce aux nouvelles technologies, il peut en effectuer un modèle 3D avant de réaliser celui à la cire, puis le moule. Vient ensuite la fonte, autrement dit la création du corps du bijou dans un métal précieux choisi. Par la suite, le bijou est envoyé au sertisseur qui va fixer les pierres sur la structure. Le joaillier récupère la pièce à la fin de cette étape pour le polissage, puis le poinçonnage.

Alix Dumas est joaillière et réalise des pièces uniques ou en édition très limitée. Soucieuse de l’utilisation raisonnée de ses matériaux, elle utilise de l’or labellisé Fairmined et privilégie les matériaux renouvelables ou recyclés. Ses diamants sont anciens et les pierres fines et précieuses sont produites en circuit court. Chaque pierre est posée sur ses modèles par un sertisseur avec qui l’artisane travaille de concert. Mais, à terme, Alix Dumas a la volonté de maîtriser toute la chaîne de production de ses bijoux, c’est pourquoi elle se forme chez lui afin d’apprendre cette étape cruciale et délicate de fixation des pierres.

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