Liza Bergara – Fabricant de Makhilas

Nouvelle-Aquitaine – 1987 

Liza Bergara est fabricant de Makhilas. Originaire du Pays basque, elle a passé son enfance aux côtés de son grand-père et sa mère dans l’atelier familial de fabrication de Makhilas. Après des études de marketing, elle a suivi en 2014 des cours de gravure au GRETA de l’école Boulle. En 2018, alors que sa mère partait à la retraite, Liza Bergara reprend l’entreprise familiale Atelier Ainciart Bergara. En 2019, l’artisane s’inscrit au programme Maître d’art en binôme avec Xavier Retegui qui lui a enseigné les techniques de création de Makhilas.

Le Makhila est à la fois un bâton et une arme de défense, un objet patrimonial inscrit à l’inventaire des Métiers d’Art Rares de l’UNESCO. Cet objet constitué de trois matériaux est fait sur-mesure pour des particuliers, en fonction de leur taille et de leur poids. Le bois de néflier qui se prépare pendant plusieurs dizaines d’années est habillé de cuir et d’un embout métallique personnalisé par la date de création, le nom et la devise en basque de la personne à qui il appartiendra.

2023 – Lauréate du Concours du tour de France artisans.

2019 – Elève du Maître d’Art Xavier Retegui.

Inscription au Patrimoine de l’UNESCO.

Recherche et innovation

Le Makhila est un cadeau prestigieux dont les gestes, les outils et le savoir-faire « font partie de son époque, intégré dans la culture et ses usages », et Liza Bergara en a bien conscience. Lorsqu’elle crée, elle ajoute toujours une touche de modernité ne s’éloignant jamais de l’esprit traditionnel du Makhila.

Volonté de transmission

Liza Bergara est la 7^e génération de sa famille à se consacrer aux Makhilas. Elle contribue à pérenniser cet objet patrimonial et tout particulièrement ses techniques de fabrication en transmettant à des stagiaires. Depuis 2000, un espace d’exposition a été aménagé et Liza l’a modernisé en 2020 afin qu’il soit scénographié et conforme aux visites régulières d’un public amateur et curieux.

L’atelier familial a toujours souhaité être autonome dans le processus de création. Après avoir réalisé elle-même une partie de la production et afin d’arrêter la sous-traitance du tressage du cuir, Liza Bergara s’est rapprochée de la Fondation en 2024 pour faire l’acquisition d’une machine à tresser le cuir.