SAVOIR-FAIRE DU

TEXTILE

Les arts textiles représentent tous les métiers liés au travail du tissu. On distingue les techniques de fabrication (tissage, filage, etc.), les techniques de transformation (couture, tricot, tressage, nouage, etc.) et les techniques d’ennoblissement (broderie, teinture, dentelle, etc.).

Même s’il est difficile de dater l’apparition du tissu, le travail de cette matière est très ancien. Son histoire est influencée par le commerce international et les Révolutions Industrielles. Ces événements majeurs marquent d’ailleurs l’apparition de machines comme les métiers à tisser mécaniques.

Ce savoir-faire fait partie du patrimoine mondial et se tourne vers l’avenir. Il représente une réelle source d’innovation et un élément moteur dans le choix de nouvelles matières plus respectueuses de l’environnement.

Le tissage

Le tissage consiste à entrecroiser des fils chaîne et trame sur un métier, afin de réaliser des étoffes, des pièces de haute couture ou d’ameublement.

Ce savoir-faire est apparu dès le IIIe millénaire avant JC. en Mésopotamie. Au Moyen-Âge, le tissage est couramment pratiqué avec de nouvelles techniques et de nouvelles machines. Il est notamment marqué au début du XIXe siècle, par l’apparition du métier Jacquard (1801) permettant l’automatisation de la production de textile et de motifs complexes. Malgré tout, le travail à la main est valorisé pour la création de pièces uniques notamment.

Le choix des matières est essentiel dans le métier, tout comme l’association des fibres ou des couleurs. Lorsque le tissu est sélectionné (chanvre, coton, cachemire, soie, etc.), l’artisan détermine ensuite l’armure du tissu, son motif, ses dimensions. Puis, il prépare le métier (ourdissage des chaînes, enfilage) et peut enfin s’atteler au tissage de la matière.

Stéphanie Lacoste, lauréate de la Fondation Rémy Cointreau 2022 est tisserande. Très engagée, elle essaye de maîtriser toute la chaine de production de ses pièces. En effet, elle teint elle-même ses fibres qu’elle associe à des matériaux comme le bois ou la paille.

Antonin Mongin est à la fois tisserand et ennoblisseur textile. Il tisse des matériaux peu communs comme le crin de cheval, la fibre d’ortie, mais surtout, le cheveu qu’il récupère par don pour des commandes spécifiques. Pour cette technique de tissage de cheveux, Antonin Mongin a créé ses propres méthodes et ses propres gestes.

La broderie

La broderie fait également partie du savoir-faire du textile. Pour consulter la page dédiée, cliquez ici.